RPG Fusion
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Mon roman

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
FFMan
Trouvère Follet
Trouvère Follet
FFMan


Masculin
Nombre de messages : 630
Age : 30
Projet(s) en cours : Namida Project (dévoilé)
Niveau Rpg Maker : Maîtriseur itinérant
Jeux Préférés : Final Fantasy, Ar.Tonelico, Golden Sun, Diablo et RPG
Date d'inscription : 07/01/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Mon roman   Mon roman EmptySam 18 Sep 2010, 14:19

Voilà ! J'avais parlé a certain membre du roman que j'écrivais en ce moment et que j'avais l'intention d'éditer. Jusque là, je n'arrivais pas à le récupérer sur mon vieu PC pour le mettre sur le tout beau et neuf que j'avais acquéris, faute de temps, mais j'ai réussi aujourd'hui à avoir le temps de faire la petit manipulation consistant à brancher, puis débrancher fils et tour d'ordinateur. Bref, j'ai pût récupérer le texte en question, dont voici le premier chapitre :

Chapitre premier
L’arrivée à l’école



« Frédéric, tu es sûr que c’est la bonne route ?
- Evidemment que je suis sûr ! Ce n’est pas la première fois que je vais à Châteauroux !
- N’empêche, je pense que tu aurais dût tourner à gauche après l’église.
- Le panneau indiquait Châteauroux ! Tu pense bien que j’allais suivre la direction dans laquelle nous allons. »
Lorsque mon père et ma mère conduisent, c’est une véritable partie de ping-pong. Il y en a toujours un pour contredire l’autre. C’est amusant, je m’amuse à compter les points. Là, il y a trois zéros pour maman. Ce n’est pas étonnant, elle est l’entraîneuse de l’équipe de ping-pong du collège. Par contre, mon père, lui, il est plus fort pour jouer de la guitare. Avec sa coupe rasée militaire, et ces lunettes de soleil plus noir que les plumes de Daffy Duck, il a le look du parfait rockeur. Ma mère, quant à elle, se contente des cheveux en queue de cheval, et des élastiques flashee. Pour ma part, je suis plus cheveux court, mais assez long quand même. Disons, jusqu’au niveau du cou. J’aime bien.
« Leena, est ce que tu vois un panneau ‘’Châteauroux’’ ?
- On en a passait un il y a deux minutes. »
Mon père écrasa la pédale de frein, et la voiture s’arrête net. Heureusement que nous sommes en pleine campagne, sinon, je suis sure qu’il y aurait eu un accident. Ma mère est folle de rage. Je suis certaine qu’elle va lui mettre un smash et gagner un point. Mais mon père l’ignore, et lui dit qu’elle n’as besoin de crier, tout le monde vas bien. « Ca aurait put être pire. » Ma mère se tût. Elle se contentas de resserrer un peu son élastique, et se retourna vers moi
« Ma chérie, tu as revue un peu tes chants ?
- Oui maman !
- Tu as choisi quelle chanson ?
- Céline, d’Hugues Auffray.
- Belle chanson, glisse mon père.
- Concentre-toi sur la route toi !
- Oh, ca vas ! »
A part ces incidents, le reste de la route ce déroula sans peine. Je profitai de ce voyage pour voir un peu de paysage. J’ai beau avoir 19 ans, je n’en reste pas moins gamine quelque fois. Alors, pour passer le temps, je me récite la chanson dans la tête, en regardants les nuages et en essayant de deviner leurs formes. L’un d’eux me fit sourire, il avait la forme d’un surfeur sur une vague. Puis, ce fût l’arriver en ville. On avait quitté le beau paysage de la campagne pour celui de Châteauroux. Je cherchas dans mon sac l’adresse de l’école. Je la trouvas, et la donna à ma mère, qui la lut à mon père, il ronchonnas encore un peu, et suivis les directives de maman. Nous avions vite trouver la destination, et mon père se garas au parking, juste à côté d’une belle voiture rouge.
Je descendit de la voiture, et regardas l’endroit dans lequel j’allais peut être passer quatre ans. C’était un vaste bâtiment, qui ressemblait à un stade de foot. Au pied de ce bâtiment, je distinguais une porte en verre assez large.
Ma mère ouvris le coffre, et sortit mon sac, pendant que mon père cherchais je ne sais quoi dans la voiture. Ma mère me donna ma valise, et je la pris à pleine main. Un petit bonhomme chauve, à la chemise à carreau, et au pantalon presque trop petit pour lui, nous sauta littéralement dessus. Il tenait à sa main une valisette pleine à craquer.
« Bonjours ! Je suis Monsieur Marsolin, l’homme chargeait d’accueillir les élèves dans notre bel établissement !
- Vous êtes le directeur ? Demandas ma mère.
- Non, je suis le gérant des surveillants, le CPE, si vous préférez. Il sortit de son sac un dossier, et le feuilletas. Vous êtes ?
- Leena Junil, moi je suis sa mère, Marie, et voilà Frédéric, mon mari. Nous sommes les parents. » Je déteste quand ma mère fait les présentations.
« Je vois… bien ! Leena Junil, alors, lettre L, oui voilà ! Signez ici, s’il vous plaît. Mes parents prirent le stylo que leur désignait M. Marsolin, et signèrent à tour de rôle. Voilà, tout est en règle, vous êtes au courant pour la phase de sélection des élèves ?
- Oui, bien sûr !
- Si vous habitez loin, vous êtes invitaient à dormir dans l’hôtel non loin du centre.
- Non, c’est gentil, mais nous avons de la famille ici, nous dormirons chez eux !
- Magnifique ! Dans ce cas, vous voulez accompagner votre fille dans le hall ? »
Je coupas net ma mère. Je me pensai assez grande pour y aller toute seule. Elle dût se plier à mes mots, et accepta. Mes parents remontèrent dans la voiture, et me promirent de venir me voir ce soir. Ma mère et mon père me firent au revoir de la main, et mon paternel manqua de rentrer dans une voiture qui klaxonna de fureur. La valise dans la main, je marchas d’un pas décidé vers l’entrée de l’école.

Arrivé au porte, je fus accueillie par une dame assez grande, avec une jupe rose serré à la taille par une ceinture vert foncé. Elle portait un haut couleur citron, et serré ses cheveux avec un chignon vert pomme. Le genre de femme que l’ont voit à plusieurs mètres. Elle tenait dans ses bras un paquet de feuille. Elle me donnas un de ces dossiers, avant de courir vers un autre groupe. Le paquet dans la main, je le regardai. C’était le règlement, le plan de l’école, ainsi que la chambre dans laquelle j’étais, et avec qui je la partageais. Nous étions quatre.
« Tant que ça ? Pensai-je étonner. »
Je mit le dossier sous mon bras, et entra. Le hall était bondé de monde ! Il y avait des élèves, des parents, des surveillants, et ce qui ressemblait à des professeurs. A droite, un escalier, qui descendait vers les salles de court. A gauche, un jardin. En face de moi, un escalier qui montait vers les chambres. Je parvins tant bien que mal à me frayer un passage dans la foule, et à parvenir à l’escalier. Je montai les marches, puis, j’arrivai dans un couloir, qui partais dans deux directions. Le couloir A et le couloir B. Ma chambre était dans le A. Sympa. Les murs étaient recouverts d’une tapisserie violet clair, sur laquelle volait des notes rose. Au sol, un tapis rouge, qui parcourait tout le milieu du corridor. Les portes des chambres portaient chacune un numéro, et au-dessus, une porte-étiquette vide. J’arrivais enfin à la mienne. La numéro 62. J’ouvris la porte, et je vis une jeune fille qui était déjà entrain de préparer des affaires. Elle me regardas, et tout en souriant, me dit bonjours.
« Tu es une des personnes qui vas peut être partager cette chambre avec moi ?
- Oui.
- Met tes affaires là, c’est là où il y a le plus de place.
- Merci. »
Je posa mon sac par terre, et regarda un peu autour de moi. La chambre était assez spacieuse, avec deux lits individuels de part et d’autre de la pièce. Il y avait à côté une table de chevet, et les draps avaient été posés sur le matelas. Sur le mur en face de la porte, une fenêtre, qui donnait sur l’extérieur.
« Au fait, je m’appelle Lucie !
- Leena.
- Joli nom.
- Merci. »
Lucie m’avait l’air sympathique. C’était une grande fille, aux cheveux noir très long, et aux yeux bleu ciel. Son front était dégagé, et quelque-fois, une mèche de cheveux venait lui barrer celui-ci. Ces vêtements étaient un haut noir, recouvert d’un manteau gris au manche un peu trop grande pour elle. Elle portait un pantalon gris, serré par une belle ceinture bleue clair. L’idée que j’allais peut être partagé ma chambre avec elle ne me déplaisait pas. Bien au contraire.
« Tu as choisi quoi comme chanson pour ce soir ? me demanda-t-elle en sortant un cahier de son sac.
- J’ai choisi Céline, d’Hugues Auffray.
- Moi, je me suis toujours pas décidée. J’hésite entre Le Lion est mort ce soir, et En Apesanteur.
- Moi, a ta place, j’hésiterai aussi.
- Tu connais ta chanson par cœur ?
- A peu prés.
- J’ai des frissons partout rien que de penser à ce soir.
- C’est le trac, c’est normal.
- Oui, mais je ne peu m’empêcher d’avoir peur quand même. »
Nous fûmes interrompus dans notre discussion par deux élèves qui entraient. C’était des jumeaux. Ils étaient tous les deux blonds, avec des yeux marron. L’un d’eux portait un tee-shirt à rayures, et un jean. L’autre, une chemise blanche et un pantalon serré sur toute la longueur des jambes.
Lorsque Lucie et moi eûmes fini de ranger nos affaires, nous décidâmes de partir explorer l’école. Le plan à la main, nous visitâmes les salles de classe, l’extérieur, et le jardin. Je vu que la salle des évaluations, qui servait aussi de salle des fêtes, ait justement de l’autre côté du jardin. Elle était très vaste. A droite de l’entrée, la scène, là, où je chanterai ce soir, ainsi que tous les prétendants a une place dans cette école. A gauche, des chaises, disposées en rang. Il y avait aussi un bar, où était servie boissons et friandises. Sur le chemin du retour vers la chambre, Lucie fût bousculé accidentellement par un garçon. Ils tombèrent tous les deux à terre, et des feuilles de dessin se dispersèrent dans les airs, au pied des malheureux. Le garçon était brun, aux cheveux longs comme les miens. Il se frotta la tête, et se reprit vite.
« Oh ! Je suis désolé, j’espère que je ne vous ai pas fait mal ! Oh ! C’est désastrophique ! Mes dessins, partout ! Oh mon dieu ! 
- Pas la peine de t’exciter. Tiens, je te les ai ramassés. lui dis-je en lui donnant un paquet de ces croquis.
- Et moi, ca vas, je suis plus solide que j’en ais l’air.
- Ils sont beaux tes dessins. C’est des costumes ?
- Plus exactement des tenues de danse, de chant, et un peu de tout ! Merci ! Encore pardon ! Au fait, moi c’est Christian ! dit-il en nous tendant la main. » Nous lui serrâmes cette main chaleureuse.
« Où tu allais aussi vite ?
- Oh ! Mince ! Ma chambre ! C’est la calamistrophe ! J’ai perdu le plan, je cherche donc où est ma chambre ! Ah, zut ! Quel maladroit !
- Euh, le plan, il est dans ton tas de dessins.
- … » Christian était très gêné apparemment.
- Ah ! Zut, alors ! Je m’excite trop vite ! Quelle tendance à paniquer trop vite ! Merci beaucoup ! Comment vous appelez-vous, que je garde un souvenir de vous.
- Je suis Leena.
- Lucie.
- Leena, Lucie ! Merci, et encore pardon ! A ce soir ! »
Il est marrant ce type. Pas très net dans sa tête, mais drôle. Et sa manière de parler vite quand il panique me fait rire.

Au terme de cette journée, arriva le soir. Le grand soir. Celui où je saurai si je suis sélectionnée ou pas. Avec Lucie, on avaient répétés toute la journée dans le jardin. Je connaissais maintenant ma chanson jusqu’au bout des doigts. J’étais prête à affronter le public et les juges. Dans les coulisses, l’ambiance était à son plus haut point. Lucie paniquait encore plus qu’en début d’après-midi. Elle ne cessait de répéter qu’elle allait gaffer, qu’elle oublierait une parole, qu’elle trouverait le moyen de se planter lors d’un passage crucial. Christian aussi était là, et il courait partout, en disant son vocabulaire à lui. C’est désastrophique, la calamistrophe, et tout ça. Moi aussi, j’avoue que j’éprouvais un peu de trac. Je regardais l’heure. Il était 21 heures, et l’épreuve commençait à 21 heures 15. Puis, j’observai la salle par l’entrebâillement de la porte. Tous les sièges étaient occupés. Le premier rang était rempli par les juges et les professeurs, dont la dame qui m’avait accueilli. Mes parents étaient tout au bout du deuxième rang, à droite. Mon père avait mis une chemise en cuir noir, et portait ses lunettes de soleil au-dessus de ses yeux. Ma mère s’était contentée d’un haut blanc, et avait attaché comme d’habitude ses cheveux en queue de cheval. Lucie apparut derrière moi.
« Oh non, non. La salle est remplie ! Je vais me louper, je le vois gros comme un éléphant.
- C’est l’apocalymité ! Jamais je n’arriverais à sortir ne serait-ce qu’un seul mot devant une salle pareille ! Gémis Christian en mettant sa tête au-dessus de celle de Lucie »
Je ne le montrais pas, mais j’étais dans le même état d’esprit qu’eux. Jamais je n’avais chantée devant autant de monde. Même au karaoké de tante Jessie. Et pourtant, il y a du monde, à ces karaoké ! Je m’étais mis mes plus beaux vêtements pour ce soir. Un haut blanc, et un pantalon bleu foncé. Ma tête me disait que j’étais ridicule, mon cœur que j’étais comme il faut, et moi, j’ai l’estomac en bouilli. Pendant que je me décontractais un peu, Monsieur Marsolin entra.
« Bien ! Les épreuves vont commencer ! Je vous explique le procédé. Le directeur fera d’abord un discourt d’introduction, ensuite, il vous appeleras un à un. Vous irez donc sur la scène, et lorsque vous aurez fini, ressortirez par le côté opposé. J’espère que vous êtes tout prêt. Lorsque les épreuves seront terminées, les résultats seront annoncés par les juges. Il vous est donc demander de rester dans les coulisses jusqu’à la fin des sélections. Sur ce, je vous souhaite bonne chance. »
Maintenant, c’était plus que du trac. C’était l’envie immédiate d’abandonner ! Mais avant tout, ce calmer. Attendre gentiment l’appel du directeur, et aller sur scène, prendre le micro, et chanter. Surtout, ne pas regarder le public. Regarder droit devant. J’entendais Lucie dire maintenant qu’elle se tromperait de côté en sortant.
Soudainement, la salle se tût.
Nous entendîmes le discourt du directeur. L’ultime moment. La dernière attente. Attentivement, tout le monde écoutas l’homme parler. Puis, il y eu des applaudissement. Un premier nom fût appelé. L’élève entra sur scène, et s’emparas du micro que lui tendait l’ingénieur son, qui s’occupait de la musique qui nous accompagnerait. Puis, ce fût un autre élève. Un autre, et un autre. Arrivas le tour de Lucie. La pauvre trembler comme une feuille morte. Elle pris une inspiration, et se lança. Malgré ce que j’avais entendu d’elle, je vis qu’elle était à l’aise sur scène. Elle chantait Le Lion est mort ce soir. Le public l’écoutait très attentivement, et Lucie reçut des applaudissements. Ce fût après le tour de Christian. Il me regardas, et en me serrant fermement les mains, me dit :
« Souhaite-moi bonne chance !
- Bonne chance. »
Il entra sur le plateau, et chantas une chanson en anglais. Petit à petit, les coulisses se vidèrent. J’entendit alors mon nom. C’était mon tour.
Je marchais tranquillement, mais avec la peur au ventre. Je pris le micro, et regardas la salle. Mes parents me faisaient signe de la main. De l’autre côté, Lucie et Christian me regardaient. Courage, dirent-ils assez fort pour que je les entende, mais pas les spectateurs. Je fis signe de la tête à l’ingé-son, et la musique se lanças. Je pris une grande inspiration, et chantas.
« Dis-moi, Céline les années ont passé.
Pourquoi n’as-tu jamais, pensée à te marier ?
De toutes mes sœurs qui vivaient ici, tu es la seule sans mari.
Non, non, non ne rougit pas, ne rougit pas.
Tu as, tu as toujours de beaux yeux.
Ne rougis pas, ne rougis pas.
Tu aurais pût rendre un homme heureux.
Dis-moi, Céline toi qui es notre aînée.
Toi qui fût notre mère, toi qui la remplacer.
N’as-tu vécus pour nous autrefois,
Que sans jamais penser à toi ?
Non, non, non ne rougit pas, ne rougit pas.
Tu as, tu as toujours de beaux yeux.
Ne rougis pas, ne rougis pas.
Tu aurai pût rendre un homme heureux.
Dis-moi, Céline qu’est-il donc devenu,
Ce gentil fiancé, qu’ont a jamais revus ?
Est-ce pour ne pas nous abandonner,
Que tu l’as laissée s’en aller ?
Non, non, non ne rougit pas, ne rougit pas.
Tu as, tu as toujours de beaux yeux.
Ne rougis pas, ne rougis pas.
Tu aurai pût rendre un homme heureux.
Mais non, Céline ta vie n’est pas perdue.
Nous sommes les enfants,
Que tu n’as jamais eus.
Il y a longtemps que je le savais.
Et je ne l’oublierais jamais.
Ne pleure pas, ne pleure pas.
Nous resterons toujours prés de toi.
Toujours prés de toi…
 »
Les applaudissements de la foule furent unanimes. Je voyais ma mère et mon père applaudirent de tous leurs cœurs. Je ne demandais pas mon reste, et rejoins Lucie et Christian dans les coulisses.
« Alors, c’était comment ? Demandais-je pleine de joie.
- C’était magnifique !
- Sensationnel ! C’était incroyablement beau !
- Vous n’étiez pas mal non plus !
- A côté de toi, je ne suis même pas une fourmi ! Affirma Christian. Tu es sélectionnée à coup sûr, Leena !
- C’est certain ! Termina Lucie. »
J’étais fière de moi. Mais, il ne fallait pas pour autant crier victoire. Peut être que les juges ont détestés ce que j’ai fait. Peut être ont-ils pensé que j’avais le niveau, mais pas pour cette école. Je regardas par l’entrebâillement le premier rang. Ils venaient de rendre leurs verdicts, apparemment.
La tension était à son comble dans les coulisses. Christian et Lucie me répété que j’étais sélectionné, sans même pensé à eux. Puis, le dernier élève passa. Ca y est. Le moment tant attendu mais aussi craint par nous tous, dans ces coulisses. Je me ronger presque les ongles. Le directeur monta sur la scène, avec la liste des sélectionnés dans sa main.
« D’abord, je souhaite remercier les élèves, d’avoir donné autant de cœur à leur chant. En particulier à certain, qui nous ont données, a moi, aux professeurs mais aussi aux juges, une beauté rare dans leur interprétation. Mais sans plus attendre, voici la liste des élèves admis dans cette école. »
Le directeur regarda la fiche, et cria des noms. Les élèves appelés se dirigeaient vers la scène dés que leur nom était prononcé. Après quelques noms, Lucie entendit le sien. Elle était surprise, et ça se voyait.
« C ‘est vrai ? C’est mon nom ? Ce n’était pas Louise ? Ou Luc ?
- Non, c’était bien ton nom !
- Non, non ! Attend, il y a une autre Lucie, attend, regarde. »
Je regardai. Aucune autre Lucie, apparemment. Ma Lucie explosa de joie.
« Alors c’est bien moi ! Youhou ! »
Elle courus sur la scène, en essayant de se calmer un peu, car, elle ne voulait pas avoir l’air d’être une folle et de se faire recaler. Puis, ce fût autour de Christian. Il n’arrivait plus à marcher, tellement l’émotion était forte. J’ai même cru qu’il aller s’évanouir. Ou paniquer. Mais non. Il marcha en titubant un peu. Mais derrière le rideau, il se redressa, gonfla le torse, leva la tête, et y alla aussi naturellement que possible. Dans la salle, il rester une bonne vingtaine de participant, sur les trois cents, à peu prés, qui avait participé. Et là, j’entendis.
Mon nom. Le directeur avait donné mon nom ! Pas d’erreur possible ! Il avait bien dit Leena ! La joie explosa en moi, comme un feu d’artifice ! J’étais comme lorsque que l’ont reçois une nouvelle, que l’ont sent mauvaise, mais qui en fait, est excellente ! J’étais, emplie de bonheur, de plaisir, de toutes les bonnes choses sur Terre ! Je sautais presque en allant sur la scène. Mais vite, faire comme Lucie. Se reprendre. Avoir l’air, relax, cool. Comme si je savais que j’allais être choisi, mais sans en faire trop quand même. Aller, on y va.
Je marchai sur la scène, droit vers le directeur. Le monsieur était un grand homme, avec un costume élégant, une cravate rouge foncé qui se marié impeccablement avec sa chemise bordeaux, et un pantalon noir. Il avait une moustache qui prenait toute la longueur de la lèvre supérieure. Ces cheveux étaient gris foncé, et partait de son front, pour finir derrière ses oreilles. Il me dit des félicitations, me serrait la main, et m’invitas à rejoindre mes parents. Je lui adressa mon plus beau sourire, le remercia encore et mille fois, et descendit les marches pour rejoindre mes parents. Mon père me bombardas de bravo, pendant que ma mère pleurait à chaude larme dans son mouchoir en papier.
« C’était si émouvant ! Ca me rappellent mes vingt ans !
- Arrête donc de pleurer, et vient plutôt féliciter ta fille !
- Oh non ! Ca ne ferai qu’augmenter ma peine de me dire que je ne pourrais plus voir ma fille pendant quatre ans ! »
Maman retombas dans son mouchoir. Etait-ce des larmes de bonheur, ou de tristesse ? Je ne le serais jamais.
Du côté des parents de Lucie, celle-ci me disait qu’ils étaient tous les deux en larme. Elle avait presque besoin d’un parapluie, rajouta t-elle en riant. Quand à ceux de Christian ils n’en revenaient pas que celui-ci c’était autant améliorer en anglais. 
« C’est la seul chose qu’ils ont remarquaient. Dit-il en boudant. »
Moi, j’étais fière. J’allais enfin volait de mes propres ailes. Mais ça n’allais pas être facile. J’en étais consciente. Pour moi, une nouvelle vie aller commençais.

Revenir en haut Aller en bas
http://pandorehistory.forumperso.com/forum
Angel nayt
Poète Anonyme
Poète Anonyme
Angel nayt


Masculin
Nombre de messages : 208
Age : 28
Projet(s) en cours : Open Project
Niveau Rpg Maker : Moyen
Jeux Préférés : Morowind/Oblivion;Golden Sun; Borderlands
Date d'inscription : 11/04/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyMar 28 Sep 2010, 19:29

Après avoir lu, déjà je trouve ça très bien ! J'attends la suite !
Pour les remarques : -quelques fautes;
-des descriptions de tous les personnages qui semblent... synthétiques
à mon goût;
-les sentiments de Leena bien exprimés;
-il faut uneuh suiteuuuuhhhh.
[Huhuhu, que c'est distrayant]

Sur ce bonne continuation, j'attend vraiment une suite, si il y en a une ...
Revenir en haut Aller en bas
http://black-light.forumactif.com
FFMan
Trouvère Follet
Trouvère Follet
FFMan


Masculin
Nombre de messages : 630
Age : 30
Projet(s) en cours : Namida Project (dévoilé)
Niveau Rpg Maker : Maîtriseur itinérant
Jeux Préférés : Final Fantasy, Ar.Tonelico, Golden Sun, Diablo et RPG
Date d'inscription : 07/01/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyMar 28 Sep 2010, 21:04

Pour sûr qu'il y a une suite ! La voilà d'ailleur :

Chapitre deux
La première journée


J’ouvris les yeux. J’étais allongé sur mon nouveau lit. En face de moi, le lit vide de Lucie. Encore engourdie par le sommeil, je me levas péniblement en me frottant les yeux. La fenêtre était déjà ouverte, et le soleil éclairait toute la pièce. Dehors, un ciel sans nuage. Je sortis de mon lit, et me dirigeas vers ma valise. Lucie entra, un plateau repas dans les bras. Ces longs cheveux noirs n’étaient pas encore coiffés, et ils se dispersaient un peu partout sur ces épaules.
« Ah ! Tu es réveillée !
- Je viens de me lever, oui.
- J’ai pas osé te réveiller, alors je me suis habillé en vitesse et je suis passé à la cafétéria prendre le petit déjeuner. Ce matin : jus d’orange et bol de lait accompagné de croissant au beurre et de petit biscuit du matin. Et si tu aime, j’ai pris du café. »
Lucie posa le plateau sur le bureau.
« Oh ! Mais tu allais peut être t’habiller ?
- Non, non, t’en fait pas pour ça, c’est pas grave ! »
Lucie avait soigneusement disposé les bols et les verres, de manières à ce qu’elle et moi avons une part égale. Je pris une tasse de café, avalas mon jus d’orange d’une traite, et savouras les croissants. Lucie c’était contenter du lait et des biscuits, elle n’aimait pas trop le café. Elle semblait encore bouleversé suite à la soirée d’hier. Moi, c’était presque déjà oublier. Bien sûr, je n’avais pas oublié l’expérience éprouvante de chanter devant tout un public, mais il fallait que je m’y fasse, car j’aurais à le répéter plusieurs fois dans les années à venir. Lucie avait profité aussi de son petit aller-retour à la cafétéria pour se renseigner sur nos horaires de cette après-midi. Toute la matinée aller se passer dans la salle des fêtes, se serras la présentation des professeurs, l’explication plus détaillé du règlement, et la remise des emplois du temps. Mais pour l’après-midi, on ne savait pas. C’était la surprise, avait dit Lucie en riant. Je riais avec elle de bon cœur. On devait se rendre à la salle des fêtes à 10 heures, le reste de la matinée nous étant accordé pour dire au-revoir à nos parents.
Lorsque nous eûmes finis notre déjeuner, Lucie m’indiqua la direction de la salle de bain, pendant qu’elle rapportait le plateau-repas. C’était une salle assez spacieuse, où il y faisait frais. Il y avait dix cabines de douche réparti de chaque côté de la pièce, cinq autres cabines destiné aux élèves afin qu’ils puissent se changer, et au centre de cette pièce, un grand lavabo, où quelques élèves se brossaient les dents ou se lavaient la figure. Christian était là, la bouche remplie de dentifrice.
« Chalut Leena. » M’avait-il dit la brosse à dent dans la bouche. Je lui répondis d’un signe de tête, et me dirigeas vers une des cabines, afin de me changer. Christian se retournas au-dessus du lavabo, et terminas de se brosser les dents. De mon côté, je rentras dans le vestiaire, enfila mon tee-shirt, mon jean, mes chaussettes, et ressorti, prenant soin de fermer la porte derrière moi. Puis, je sortis de la salle de bain, retournas dans la chambre, m’apprêtas à ranger mon pyjama, et c’est là que je vis le problème : pas d’armoire ! Je regardas autour de moi, rien à faire, je n’avais pas d’endroit où rangeais mes affaires. Ils avaient pensé à tout, sauf au armoire ! Bah, je mis mon pyjama dans ma valise, on verras avec le directeur, avais-je pensée, et je regardas par la fenêtre. Il y avait quelques élèves dans le jardin, qui se dirigeaient vers la salle des fêtes. Je regardas ma montre que j’avais laissé posée sur ma table de chevet. 9h15 ! Mince ! Mes parents doivent m’attendre ! Je dois me dépêcher de leur dire au-revoir !

J’avais descendu en vitesse les escaliers principaux, et courus sur le parking, cherchant du regard la voiture de mes parents. Ils étaient encore là, ils m’attendaient. Mon père s’était vêtus de son jean kaki qui montait jusqu’à son nombril, et son tee-shirt Droopy. Ma mère rester toujours aussi simple, un pantalon bleu et un haut gris. Ma mère manqua de me sauter dans les bras, et je dus la retenir de ne pas m’étouffer dans ses câlins semblable à l’étreinte d’un boa. Mon père gardait son calme habituel, et m’encourageas pour mes quatre ans à venir.
« Tient, c’est ce que je cherchais hier. C’est Noémie qui te l’as dessinée. »
Noémie, c’est ma sœur. Enfin, c’est plutôt ma sœur par adoption. Elle et moi nous entendions très bien. Elle a quatorze ans, mais elle reste ma petite sœur. Elle adore jouer de la flûte et dessiner, et il n’était pas rare que pour passer le temps, elle et moi fassions une petite chanson dans nos chambres. Lorsqu’il m’eu donné le dessin, mon père mis ses lunettes de soleil, pour marquer ces pleurs, sans doute, et la voix emplie de larme, me dit : « Tu seras aussi connue que Salvador , pour sûr ! » Il ne demandas pas son reste et sautas dans la voiture. Ma mère était restée avec moi, et me fixai de ces yeux brillant de tristesse.
« Tu es si triste que ça ?
- Bien sûr ! Tu es ma petite fille. L’idée de ne pas te voir pendant si longtemps me fait peur. Tu me promets de nous écrire ?
- Maman, je ne m’absente que quatre ans ! Je te promets de vous écrire, autant que je pourrais. Mais ce ne sera pas facile ! J’aurais mes cours, mes chants, mes test, il ne faudra pas t’attendre à recevoir de lettre tout les jours.
- Oui, j’imagine. Répondis ma mère. C’est bizarre, c’est toujours moi qui ai donné des leçons, et pour la première fois dans ma carrière de professeur, je viens de recevoir une leçon de ma propre fille. Sa voix était remplie de chagrin, semblable à celui que l’on éprouve lorsqu’on vient d’apprendre quelque chose de grave.
- Et puis, je ne suis pas seul. J’ai mes amis, ils prendront soin de moi, et moi, je prendrai soin d’eux.
- Bien. Dans ce cas ma chérie, il est temps de se dire au revoir.
- Au revoir, maman. »
Malgré tout le monde autour de moi, je ne peux m’empêcher de serrer ma mère dans mes bras. Je l’entends pleurer à chaude larme, et elle caresse mes cheveux. Puis, elle monte dans la voiture, et me dit au revoir avec mon père à travers la vitre. La voiture démarre, et je la vois partir au loin, point noir disparaissant petit à petit en face, dans l’horizon. Je rester planté là, comme si j’espérer qu’ils allaient revenir, même si je savais que se ne serait pas le cas. J’étais comme l’orphelin qui attend désespérément que l’ont viennent le chercher à l’école. Une question se posa soudain en moi. Etais-je assez forte pour vivre quatre ans sans mes parents ? Etais ce que je voulais ? Etais-je prête a vivre ça ?
Je tournas le dos au parking, et retournas à l’intérieur.
Retourné dans ma chambre, je voyais Lucie assise sur son lit, son cahier de chant en main. Elle me lanças un sourire, et je lui répondis avec le même geste. Puis, elle fermas son cahier, le posa sur sa table de chevet, et s’allongeas sur son lit.
« Pfuui, et voilà ! Quatre ans sans nos parents.
- Oui.
- Ca te travaille un peu ?
- Non, non.
- Menteuse. C’est pas grave, tu sais. Au contraire, se serrer inhumain ou complètement égoïste d’être heureux de vivre sans ses parents. Après tout, se sont ceux qui nous ont élevé, qui nous ont appris à vivre, qui nous ont appris que si on toucher une plaque chaude, ca faisait mal, qui nous ont soigné, chéris, et câliné.
- C’est vrai.
- Tu sais, mon grand-frère à moi, lorsqu’il est parti à l’autre bout de la France, il a juste dit au revoir à mes parents, puis c’était les derniers mots qu’ils ont reçus de lui. Moi, j’étais jeune, je pouvais pas comprendre. Et puis un jour, après quinze ans sans le moindre signe de vie, ils ont reçus une lettre de lui, dans laquelle il demandait des nouvelles sur eux, comment aller sa petite sœur, et tout ça. J’aimais plus trop mon frère avant, parce qu’il avait laissé mes parents sans nouvelle de lui pendant tout ce temps, que même moi, il m’avait oublié, et j’étais persuadé qu’ils nous avaient enlevé de sa vie, effacé, comme une faute dans une dictée. Et lorsque mes parents lurent cette lettre, ils étaient tellement émus de recevoir des nouvelles, qu’ils m’ont un peu oublié. Mais c’était pas grave, j’avais oublié mes parents aussi, ont étaient tout les trois dans nos mondes, à ce moment là. Comme quoi, c’est puissant des liens de famille. Lucie parût rêveuse. Et toi, tu as un frère ou une sœur ?
- Oui, j’ai une petite sœur.
- Elle a quel âge ?
- Quatorze ans. Mais même si elle est grande, elle sera toujours ma petite sœur.
- J’imagine, bien sûr.
- En fait, c’est pas une sœur biologique, mes parents l’ont adopté.
- Ils doivent être cool, tes parents. C’est pas tous les jours qu’une famille adopte un enfant.
- C'est sans doute les meilleurs parents du monde. « 
Nous fîmes silence. Pendant quelque minute, on entendait la douce brise de la matinée soufflée dehors.
« Au fait, Lucie, où tu as rangé tes affaires ? Il n’y a pas d’armoire.
- Comment ? Tu n’as pas vu le placard ?
- Quel placard ? »
Lucie se levas, et tira une poignée qui était encastré dans le mur. Une porte coulissa, et le mur céda sa place à un placard.
« Ce placard. Répondis Lucie en souriant. »
Il y avait bien une armoire, mais dans le mur. Je rigolas, gênée, et rangeas mes affaires.
Tout le reste de la matinée, Lucie et moi avions bavardées. Et lorsque sonnas la sonnerie de dix heures, on s’était rendu comme prévus dans la salle des fêtes. Nous avions retrouvé Christian, et nous nous étions assis tous les trois côte à côte. Christian nous fît par de ces aperçus sur les professeurs, car il avait entendu par hasard une conversation entre le directeur et quelques enseignant. Apparemment, la plupart était sympathique, sauf peut être le professeur de danse, qui avait la manie de ridiculiser avec humour noir un élève qui rater un pas. Mais ce n’était que des rumeurs, ajouta Christian. Monsieur Marsolin défilas dans les rangs, demandant aux élèves de se taire. Le directeur s’avanças sur la scène, vêtus comme hier soir, et pris la parole.
« Bonjours, chers élèves ! Je suis le directeur, Monsieur Mazuss. J’espère que vous passerez quatre belles années parmis nous, et que vous pourriez nous enchantez comme hier soir. Mais sans plus attendre, un ou deux points du règlement qu’il convient de mettre au point ! Vous savez tous que vous allez passer quatre ans dans cet établissement. Il y aura comme toujours des rires, et des grincements de dent. Certain d’entre vous seront heureux, d’autre pas. Ils vous aient demandé, pour respecte le calme habituel de ces lieux, de ne pas vous bousculer dans les couloirs, de ne pas déranger les élèves le soir, enfin, tout ce qu’il y a à savoir pour vivre en communauté.
- Il nous prend pour qui ? On n’est plus des gamins. me souffla Christian.
- Il a quand même raison de se méfier. On ne sait jamais.
- Aussi, voici les horaires de vos journées. Le réveil est à 9 heures. Petit déjeuner jusqu'à la demi, ensuite, début des cours. La cafétéria est ouverte à partir de midi pile. Vous avez deux heures pour manger, puis, vos cours de l’après-midi finirons à 18 heures. La cafétéria est ouverte jusqu’à 19 heures, et vous devez rejoindre votre chambre après la fermeture de celle-ci, à 20 heures moins le quart. L’extinction des feux est à 21 heures. Rassurez-vous, les surveillants passeront dans les chambres afin de s’assuré que tout le monde dorment. Le week-end, libre à vous de pratiquer les activités qu’il vous plaît. Mais si vous sortez, il vous faut absolument revenir avant la fermeture de l’école, à 21 heures et demi. Des questions ? Non ? Je poursuis. »
Le directeur passas le reste de la matinée à nous raconter les points du règlement à savoir. C’était tellement ennuyant que je ne pût m’empêcher de bailler. Le discour du directeur fut interrompus par la sonnerie de midi, en plein passage sur les activités pour les vacances. Ennuyeux, quoi.
Une fois sortit de la salle des fêtes, Lucie, Christian et moi nous dirigeâmes vers la cafétéria. C’était un bâtiment grand comme un restaurant de luxe. On sentait la bonne odeur de la viande qui grillait sur les plaques chaudes, et ont entendait le bruit des ustensiles qui coupait, secouait et mélangeait la salade. La cafétéria était divisée en deux parties. Une partie intérieure, et une partie extérieure. La partie intérieure était décorée comme un temple grecque. Les colonnes qui soutenaient le toit était en pierre blanche. Dessus était taillé des lierres grimpant en serpent autour de leur support cylindrique. Les tables étaient en bois lisse et propre, et les chaises en plastique d’une couleur qui se mariait impeccablement avec le marron des tables. Une grande baie vitrée donnait sur l’extérieur, et permettait d’éclairer la salle avec toute la clarté du soleil. Les tables à l’extérieur étaient quant à elle en plastique couleur bleu marin, et elle brillait quasiment comme la mer sous l’effet de la lumière. Je m’emparas d’un plateau, et regardas ce que l’ont avait aujourd’hui : soit une salade de pâte froide, soit des tomates farcies avec un bol de salade. Christian et Lucie avaient opté pour les tomates, moi, je pris les pâtes. Le cuisinier était très gentil. Il avait les cheveux court comme mon père, et une barbe naissante. Et toujours le sourire. Il avait toujours le sourire. Une fois nos plats servis, nous choisîmes notre table.
Attablé dehors, sous la clémente lumière du soleil, nous discutâmes un peu. Il faisait décidément un temps magnifique. Lucie disait qu’elle avait rarement vu un temps pareil. Et pour cause, j’appris qu’elle venait de Normandie. C’est très beau les campagnes normandes, mais on avait rarement le soleil qui allait avec, disait-elle. Quant à Christian, il nous dît que lui, arriver de Saint-Tropez. Le soleil, il y était habitué. En ce qui me concerne, je viens de Vendée, ce petit département sur la côte Ouest, près de l’Atlantique. Nous parlâmes encore un peu de nous, en apprenant plus sur chacun. Les parents de Lucie étaient tous deux bibliothécaires, ceux de Christian était peintre en bâtiment et designer de robe. Lucie était une travailleuse, Christian moins. Ce dernier me fit alors une proposition. 
« Dit moi Leena, tu as déjà penser à mettre un costume sur scène ? me demandas t-il en mettant une fourchette de salade dans sa bouche.
- Comment ça ? j’était étonnée par cette question. Qu’est-ce que Christian allait me proposer ?
- Ben en fait, tu vois sur scène, ton chant nous a tous bluffé, vraiment. Mais je trouve qu’il manquait quelque chose de… magique.
- Ah ? Je n’étais pas assez convaincante ?
- Si ! Si ! Bien sûr ! Tu as fait la meilleure prestation de tous, mais tu vois, ah, quel calamistrophe. C’est dur de dire quelque chose sans vouloir décevoir. Oh, bon, soyons direct : ta tenue n’avait rien de magique ! Voilà, je l’ai dit ! Ah ! Quelle cruauté de ma part, désolée Leena, mais moi, t’as tenue ne m’as pas convaincus !
- Vraiment ?
- Oui ! Mais voilà ce que je voulais te proposer : serait-tu d’accord pour mettre une de mes tenues de danse, imaginer par moi, pour tes chants ? Hein ? Qu’en dit-tu ?
- Ben » J’étais hésitante. La proposition de Christian était très gentille.
- Mais, si j’accepter, il faudrait combien de temps pour faire cette tenue ?
- Si on va tout de suite en ville, et que l’on a l’après midi libre, elle peut être prête pour se soir !
- Se soir !?!
- Oui ! Gardez le pour vous, mais je suis aussi doué en couture qu’en chant. En fait, je suis même plus fort en confection de costume qu’en chant. Alors, c’est d’accord ?
- Mais, il faudrait payer les tissus !
- Aucun problème ! Je te l’aie dit, je m’occupe de tout ! Compte sur moi !
- Allez Leena, accepte ! Tu ne perds rien ! Je pense que l’ont peut faire confiance en Christian. me dit Lucie.
- Exactement ! Ce serait la plus belle réussite du siècle ! Un costume époustouriffant ! Magnifiblissime même ! »
Je réfléchis en regardant mon assiette de pâte. Un costume de scène, pourquoi pas ? Après tout, il n’y aurait rien d’humiliant. Et puis, ça peut être sympa. Alors, le sourire au lèvre, je dis à Christian que c’était d’accord. Je lui demanda si je pouvais choisir mon costume. Il refusa en insistant bien. Il voulait absolument me faire la surprise, il fallait que je sois surprise, moi, et tout les autres élèves. Seul Christian saura la forme, la couleur, et le tissu. Seul Lucie pourras le toucher et l’aider à l’assemblé. Moi, il fallait que je choisisse un beau chant pour aller avec le costume. Un chant superbissimifiant, rajoutas Christian. Mais avant tout, il fallait prendre mes mesures. Il s’était levé et avait sorti un mètre ruban de sa poche. Qu’est-ce que ça faisait là ça ? A croire qu’il pensait à tout. Je m’était donc lever, puis il avait vite pris mon tour de taille, et tout le reste. Il s’était rassis en notant tout ça dans un calepin qu’il sorti d’une autre poche. Lucie riait discrètement, il faut dire que le contenu des poches de Christian avait de quoi faire rire et sourire, en effet. Moi non plus je n’ai pas réussi à m’empêcher de marquer un sourire. Ce costume vas être très beau, je le sens.
Mais il fallait encore savoir si on avait l’après-midi ou pas.
Nous finissions notre repas en vitesse. Puis, nous allions interroger le directeur pour savoir si l’après-midi nous était disponible. Très gentiment, il nous répondis avec un sourire que l’après-midi était accordé aux élèves. Et ce soir, il y aurait une fête d’ouverture de l’année. Tous ceux qui étaient intéressé pouvaient s’inscrire dans le hall, pour chanter sur scène. Quelle chance ! Si Christian arrive à faire le costume pour ce soir, je pourrais l’essayer devant toute l’école ! Avec Lucie, nous courûmes à notre chambre pour préparer nos affaires. On pourrait en profiter pour faire un peu de lèche-vitrines !
Une fois nos affaires préparé, nous attendîmes Christian à la porte. Il arrivas avec un sac remplie à craquer de ses dessins. Il fallait absolument qu’il ne se trompe pas sur le choix du costume. Mais je sais qu’il fera le bon choix. Je lui fais confiance. La ville était à deux pas d’ici. Châteauroux est vraiment une ville merveilleuse. Il y a de nombreux parc, des magasins partout, les quartiers d’habitation sont très bien, et même si on est en pleine ville, on peut sentir un peu de nature vivre. Nous nous séparions au beau milieu d’un parc, et il était convenus de se retrouver ici. Je partis de mon côté, Lucie avec moi. Christian partit dans des magasins de tissus. Et il allait très vite. Je le vis entrer dans un magasin, regarder quelques courtes minutes les tissus, et ressortirent en haussant les épaules, et en tournant la tête d’hésitation, puis, il repartait vers un autre magasin, en marchant très vite. De son côté, Lucie n’arrêter pas de se chercher en haut pour aller avec son beau jean. Elle prenait un tee-shirt dans les rayons, le regarder, me le montrer en me demandant son avis. Je lui répondais d’un sourire, et elle me disait soi qu’il était trop gris, soi trop noir, ou alors qu’il avait des manches un peu longues, ou un peu courte. On passer des heures dans des magasins, comme-ça, à chercher un tee-shirt. Je sentais une après-midi longue, mais très longue. Lucie me fit quelque fois la proposition de faire une pause, mais je lui répondais que ce n’était pas la peine, on pouvait continuer. Alors elle replonger dans ces piles de tee-shirt, et je la regardais fouiller. En passant dans une rue, je vis un coiffeur. Et sur la vitrine de ce coiffeur, une coupe de cheveux qui attiras mon attention. La fille sur l’affiche avait les cheveux longs, coiffé légèrement en arrière, de manière à découvrir son cou gracieux, avec des mèches qui imitaient le mouvement du vent dans sa belle chevelure brune. Je regardai mes cheveux à moi. Ils étaient longs et cachaient mon cou. Et puis, cette coiffure me plaisait. Lucie, qui était encore parti dans un de ses magasins sans se rendre compte que je n’étais pas avec elle, m’aborda.
« Regarde le petit haut que j’ai trouvé. Je trouve qu’il va bien avec mon pantalon. Au début, j’ai un peu hésiter, mais je me suis dit que tu aimerais bien, alors je l’ai pris. T’en pense quoi ? Eh, Leena, tu m’écoute ?
- Hein ? Oui, oui, joli haut.
- Tu n’as même pas écouté ce que j’ai dit.
- Si, si, tu t’es acheté un nouveau tee-shirt.
- Non, ça tu l’as vus.
- Si je te jure, je t’écouter.
- Moi, je dis plutôt que tu étais occupé à te demander si tu n’aller pas te faire cette belle coupe de cheveux.
- Tu pense que ça m’irait bien ?
- Avec le super costume que vas te confectionner Christian, tu seras magnifique.
- Tu crois ?
- Je pense. »
J’hésitais. Mais après tout, j’aimais cette coiffure.
« Tu m’attends ?
- Oui, je suis juste dans le magasin en face. »
Lucie entra dans le magasin, et moi, dans le coiffeur.
Revenir en haut Aller en bas
http://pandorehistory.forumperso.com/forum
Angel nayt
Poète Anonyme
Poète Anonyme
Angel nayt


Masculin
Nombre de messages : 208
Age : 28
Projet(s) en cours : Open Project
Niveau Rpg Maker : Moyen
Jeux Préférés : Morowind/Oblivion;Golden Sun; Borderlands
Date d'inscription : 11/04/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyMer 29 Sep 2010, 13:03

J'ai pas mal aimé ce chapitre II ! J'attends le Chapitre III !
Le seul petit défaut, c'est l'orthographe ! Mais bon, on verra ça quand ce sera fini !

PS : Les verbes en -ER au passé simple, 1ere personne du singulier, finissent en -AI.
Donc, il faudrait par exemple remplacer : J'alla par : J'allai... :^^:

Bonne Continuation FFMan !
Revenir en haut Aller en bas
http://black-light.forumactif.com
FFMan
Trouvère Follet
Trouvère Follet
FFMan


Masculin
Nombre de messages : 630
Age : 30
Projet(s) en cours : Namida Project (dévoilé)
Niveau Rpg Maker : Maîtriseur itinérant
Jeux Préférés : Final Fantasy, Ar.Tonelico, Golden Sun, Diablo et RPG
Date d'inscription : 07/01/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyJeu 30 Sep 2010, 20:56

laughing Mon orthographe légendaire laughing On en prend vraiment plein les yeux content

Chapitre trois
La nouvelle Leena


Ça y est. C’est le soir. J’avais encore plus le trac qu’hier. Vêtue de mon nouveau costume de scène, magnifique, et coiffée de ma nouvelle coupe de cheveux, j’étais prête à affronter une nouvelle fois la scène. Le directeur avait fais un peu aménager la salle, de manière à la rendre comme une boite de nuit. Il avait rajouté des lumières de toutes les couleurs, et des spots bleu et vert éclairaient la scène. Les chaises qui prenaient toute la place avait été enlevée et rangée dans le local, afin que les élèves puissent dansaient un peu. Je récitai la chanson dans ma tête, pour être sûre de la connaître par cœur. En plus, vus qu’elle était en anglais, c’était un peu plus dur pour la retenir. Christian était dans la salle, à côté de Lucie, prêt du bar. Toutes les deux n’arrêtaient pas de regarder l’heure, surveillant le moment du départ de la fête. Il était impatient de me voir avec ma nouvelle tenue de scène, Lucie aussi. Ils avaient travaillés toute l’après-midi pour que ce costume soit prêt pour ce soir.
L’après midi avait été remplie de suspense et de frustration. Lorsque Lucie et moi avion finis nos courses, nous avions comme convenu attendues Christian au parc. Mais Lucie avait reçus un sms de celui-ci, qui disait qu’il était rentré, qu’il n’attendais qu’elle pour l’aider à la conception. Je n’avais pas le droit de venir. Je devais allée dans notre chambre et trouver une chanson.
J’étais allée dans ma chambre, et j’avais regardé dans mon cahier de chant une chanson qui pouvait m’intéresser. Je m’étais dit que pour aller avec cette nouvelle année, il fallait une musique qui bouge. Une musique du style pop, mais pas trop. J’avais regardé chez Michael Jackson, mais ça bougeait trop. J’étais allé voir Cascada, mais ce n’était pas assez pop à mon goût. Du coup, je ne savais pas quoi chanté. Je m’étais assise sur mon lit, la tête basse. Il fallait que je trouve une chanson.
J’avais reçus un appel de Lucie. Le costume avançait, et Christian y mettait du cœur. Il se comportait en vrai général. Mais comme moi, je ne savais pas quelle chanson prendre, Christian avait arraché le portable de Lucie, et m’avais dit d’aller voir dans sa chambre, sur son ordinateur portable. Je devais écouté, et si une chanson me plaisait, il y avait les paroles. J’avais obéi, et trouvé la chanson qui me plaisait. Il ne me rester plus qu’a attendre le costume.
Ce n’est que une demi-heure avant le début de la soirée que mon costume était prêt. Christian avait travaillé comme un fou, jusqu’à ne plus savoir où donnée de la tête, m’avait-il dit. Mais le costume était prêt dans les temps, et Christian était sur d’avoir fait le bon choix. Et quand il a vu ma nouvelle coupe de cheveux, il avait crié que c’était exactement bien accordé avec la tenue. Puis, il avait vite couru à la buvette pour informer Lucie que le costume était ‘’sublimiffiant comme prévus’’.
Ma tenue de danse, était composé en deux pièces. D’abord le haut, un décolleté principalement bleu foncée, pas loin du bleu nuit. Christian m’avait expliqué que cette partie de la tenue était un cercle d’étoffe qu’il avait plié en deux. Pour que cela tienne après l’assemblage, il avait brodé sur le périmètre une bande de tissus d’une teinte plus claire, proche du bleu glace. Je trouvais astucieux se mélange de teinte qui se marier bien, et qui apportaient un équilibre. Le tissu passait derrière mon cou, et je sentais un peu de douceur. Il n’en n ’avait par contre pas mis sur les épaules, pour ne pas trop surcharger, avait-il dit. Sur la partie gauche, ce morceau de textile s’étendait en trois petits pans superposés, qui recouvraient la jambe jusqu’au-dessus des genoux. Les deux pans inférieurs étaient cachés par le supérieur, et seul leurs bout dépassé. Pour faire ça, Christian avait pris trois demi-cercles qu’il avait assemblé, le plus grand au bas du décolleté, mais uniquement sur la partie gauche, laissant le côté droit du ventre à nue. Puis, il avait successivement placé le deuxième, plus petit que le précédent, et enfin, celui que l’on voyait entièrement. Les trois diamètres étaient brodés sur le bas, donnant une impression de prolongement. Il avait aussi fait le tour de l’avant-bras avec un tissu de la même couleur que le décolleté.
Le bas était bien plus simple, une bande de dentelle noire attaché au reste du corps par une ceinture bleu un peu foncé. Il m’avait aussi pris de grandes bottes qui montait jusque sous les genoux. Elles étaient de couleur marron clair. Lorsque j’avais vu la tenue, je n’en revenais pas. Un si colossal travail réalisé en une après-midi ! Et le résultat était en effet stupéfiant, ‘’sublimifiant’’ comme dit Christian. Je l’avais mis dans la cabine, et lorsque je l’avais montré à Christian et Lucie, ils furent tout aussi heureux. La tenue était confortable en plus, et je n’avais aucun mal à danser dedans. Il n’était que le début de la soirée, et j’étais fin prête. Pendant que je me répéter l’air de la chanson dans ma tête, Christian et Lucie m’avais rejoins dans les coulisses, et Lucie était tout aussi ravi que Christian de me voir dans la tenue sur laquelle ils avaient travaillés d’arrache-pied toute l’après-midi.
« Au fait Leena, tu as choisi comme chanson ?
- A mon tour de te faire une surprise Christian ! Avais-je répondus en souriant.
- Bah ! J’ai confiance ! A coup sûr, ça vas être une musique qui bouge, bouge, bouge !
- Tu ne seras pas déçue, je peux au moins te dire ça.
- Tu peux me le dire à moi Leena.
- Non Lucie, tu as aussi droit à la surprise.
- Bon, dans ce cas, on va attendre ta représentation dans la salle.
- Soyez patient ! Je vous assure que vous ne serez pas déçus !
- D’accord. A tout de suite alors !
- A tout de suite ! »
Lucie et Christian sortirent des coulisses et rejoignirent la buvette. Je n’osais pas sortir pour me détendre sur scène, la surprise risquerait d’être gâchée pour les autres élèves. Dans les coulisses, nous étions cinq étudiant prêt à chanter leur chanson favorite pour mettre de l’ambiance dans la salle. Il y avait deux garçons qui semblaient former un duo. Ils avaient un style très rap, mais j’avais eu le temps de parler avec eux avant de me changer. Ils n’étaient pas méchant, au contraire, ils m’étaient très sympathiques. Ils m'ont dit être deux très bons amis d’enfance, qui venait de la même ville. Leur style de chanson correspondait à leur look : ils aimaient beaucoup les chansons ‘’de rue’’, comme le rap et le RNB’. Mais ils n’étaient pas du genre à écouter des chansons de racaille. Ils m’avaient même complimentaient sur mon costume de scène ! Décidément, j’ai l’impression que je vais faire un succès fou avec ça !
Ceux là, c’était la parti sympathique des contacts dans les coulisses. Mais par contre, il y avait une fille, une vraie peste ! Vantarde au possible ! Je la sentais du genre à mettre des bâtons dans les roues des autres pour arriver à ses fins. Notre rencontre n’était pas des plus aimables non plus. Peu après que j’eusse parlais avec les deux garçons, elle nous abordas.
« Bonsoir ! Je suis Mélanie ! Je suis sans doute l’élève qui à le plus attirer l’attention des jurés hier.
- Ah bon ? Je ne me rappelle pas de toi, dis le premier garçon.
- Tu as chanté quoi hier ? Questionna le deuxième.
- Hier, j’ai chanté une chanson de Madonna.
- Ah oui ! T’est la fille qui est tombé en tentant de faire un pas de danse !
- Oui, ça y est ! Je me souviens de toi ! C’était trop drôle lorsque t’est passé hier !
- T’as sans doute attirer leurs intentions parce que t’était ridicule !
- Certes, mais je suis quand même là ! Puis elle se tourna vers moi. Et toi, tu es la fille qui à chanté Céline hier, non ?
- Oui, moi c’est Leena, enchantée.
- Tu avais une belle voix, certes, mais tes performances étaient médiocres.
- Excuse-moi ?
- Mais je n’ai pas de temps à perdre à parler avec vous ! Le concert va bientôt commencer, et je passe en première !
- Alors je ne te retiendrai pas plus longtemps.
- A plus tard, Leena. »
Puis elle se tourna vers la scène avec un air arrogant. Les deux garçons se rapprochèrent de moi, et firent en même temps :
« Pour madame la baronne, ça vas bouger bouger ! » Puis ils se tapèrent dans la main en riant, et me dirent de pas faire attention à elle. Les profs lui feront ravaler sa fierté. Je me tourna vers eux et leur sourie, en leur disant qu’ils avaient raison. Mais quand même, cette Mélanie, je la supporter mal. Mon petit doigt me disait qu’on allait se voir très souvent, toutes les deux.

Lorsque Mélanie eût finis sa chanson, ce fût à mon tour. Le stress me frappas encore, comme hier. Je n’avais pas le droit de me tromper. J’avançai sur scène, et la foule cria de joie. Surtout Lucie et Christian, que j'entendais plus que les autres. L’ingénieur son me tendis le micro, je m’empara de celui-ci, puis lui dit que la musique pouvais commencer. Le monsieur répondis par un signe de tête, et lanças la mélodie. Les spots changèrent de couleur pour passer alternativement du bleu au violet, et je me mis à enflammer la piste.
« Took a ride
To the end of lame where
No one ever goes
Ended up
On a broken train with nobody I know
But the pain
And the longing’s the same when you’re dying.
Now I’m lost,
And I’m screaming for help alone
Relax, take it easy
For there is nothing that we can do
Relax, take it easy
Blame it on me or blame it on you
It’s as if I’m scared
It’s as if I’m terrified
It’s as if I’m scared
It’s as if I’m playing with fire
Scared
It’s as if I’m terrified
Are your scared ?
Are we playing with fire ?
Relax
There is an answer to the darkest time
It’s clear we don’t understand it, but the last thing on my mind
Is to leave you
I believe that we’re in this together
Don’t scream
There are so many roads left
Relax, take it easy
For there is nothing that we can do
Relax, take it easy
Blame it on me or blame it on you
Relax, take it easy
For there is nothing that we can do
Relax, take it easy
Blame it on me or blame it on you
Relax, take it easy
For there is nothing that we can do
Relax, take it easy
Blame it on me or blame it on you
It’s as if I’m scared
It’s as if I’m terrified
It’s as if I’m scared
It’s as if I’m playing with fire
Scared
It’s as if I’m terrified
Are your scared ?
Are we playing with fire ?
Relax
Relax…
’’

Tout le monde hurlas de joie. Je tira rapidement ma révérence, et rentra dans les coulisses. Quelle joie ! Les sensations que j’éprouve avant et après chaque chanson sont toujours autant les mêmes, c’est si bizarre, mais aussi si marrant ! Je suis volontiers prête à passer dix minutes à stresser, pour ensuite passer le reste de la soirée complètement heureuse ! Impatiente de savoir ce qu’en penser Lucie et Christian, je rejoignis vite la salle, en passant par les escaliers derrière les rideaux. Ils m’étaient sautés dessus comme des fourmis sur du miel, et quelques élèves les avaient imité. Pressée de m’amuser, je m’étais empresser de passer devant la scène pour me mettre à danser comme une folle. La fête battait vraiment son plein, et lorsque les élèves volontaires eurent finis de chanter, les musiques ‘’normale’’ s’enchaînèrent.
Après quelques pas de danse, je rejoignis le comptoir et m’assis pour respirer. Le comptoir était tenu par un noir très gentil, au cheveux brun frisé. Il portait ce soir là une chemise hawaïenne de couleur rouge.
« De l’eau reine de la piste ?
- Reine ? C’est un peu trop ! Oui, de l’eau s’il te plaît.
- C’est l’école qui régale ce soir, tout est gratuit !
- Reine ! Un peu trop !?! Pas assez oui ! Tu es la déesse, la plus sublimifiante des nymphes !!!
- Christian ! Lucie ! Fatigué de danser aussi ?
- Oh que oui ! Christian danse bien, mais il est aussi très endurant ! Dit Lucie en riant
- Oh ? Vous avez danser ensemble ?
- Oui oui oui oui oui ! Jamais je n’ai autant dansé.
- Et moi je ne danserais plus ce soir ! » Nous écatîmes tous de rire, le barman aussi. Lorsque subitement, la musique s’arrêtât. Des tam-tams résonnèrent. Le barman marqua un gros sourire.
C’est l’heure de mon show dit-il. »
Puis il passa devant le bar en disant à un de ses collègues de le remplacer. Il alla au milieu de la piste et se mit à faire un numéro de danse africaine sur Saga Africa. C’est fou comme il dansait bien. Lucie, Christian et moi tapèrent dans nos mains en rythme avec la musique, pendant que tout le monde acclamaient et félicitaient le danseur. Arriva au bout d’un moment le moment très à la mode à l’époque de mes parents, à savoir, les slows. Lucie avait pris Christian par le bras pour aller dansait au milieu de tout le monde. Le pauvre qui buvait tranquillement un verre d’eau renversa son verre par terre. Je l’avais ramassé, puis j’avais nettoyé un peu d’eau avec une serviette. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant Christian qui semblait m’appeler à l’aide pendant que Lucie danser tranquillement en rythme. Elle qui avait dit qu’elle ne danserait plus. Elle n’a pas l’air de résister à un slow quand même !

La fête finit sur les coups de onze heures, et c’est le directeur en personne qui nous demandas de rejoindre nos chambres. Il avait applaudi quand même les danseurs et les chanteurs de la soirée, et était fier des talents qu’il avait accueilli dans son établissement.
Sur le chemin des chambres, Christian avait complimenter Lucie sur ses talents de danse. J’étais rentrée dans la chambre lorsque Lucie rentra en riant. Christian était parti tout bizarrement après que Lucie lui ait fait la bise. Je ne m’en étais pas rendus compte, mais j’étais encore dans ma tenue de danse ! C’est en rigolant que j’avais pris mon pyjama dans le placard, et que j’étais parti me changer dans la salle de bain. J’avais soigneusement plié le costume, je vais faire une petite place dans le placard pour le ranger. Pendant que j’étais dans la salle de bain, Lucie avait eu le temps de se changer de son côté. Nous nous mîmes sous la couette, et encore un peu avant de dormir, on parlait de la soirée.
« Pouh ! Ca c’était de la soirée ! Dis Lucie en rabattant ses cheveux.
- Oui, on c’est bien amusé.
- Christian est vraiment très timide. C’est aussi un bon danseur, mais je n’ai pas l’impression qu’il veuille l’avouer.
- Au fait, les slows, ça c’est bien passer ?
- C’était génial. Mais j’y pense, tu n’a pas danser au slow toi ?
- Non, c’est pas vraiment mon genre de danse ça par contre.
- Oh, aller, il y a bien quelques garçon qui on voulus danser avec la reine de la piste.
- Oui, il y en a eu. Mais, la reine de la piste les a tous refuser.
- En parlant de garçon, j’ai l’impression que Christian en pince pour moi.
- Et toi ?
- Arrête, tu insinue quoi là ?
- Rien, rien, dis-je en rigolant un peu.
- Si tu rigole.
- Mais non je rigole pas.
- Arrête de me mentir ! »
Nous rigolâmes un peu, avant que les surveillants passent pour l’extinction définitive des lumières. Lucie s’endormi assez vite. Moi je mis un peu plus de temps. L’année commencer vraiment demain. Et ça me stresser. Je repensa alors à tout à l’heure. Echangé quelques minutes de stresse pour un moment génial ? Oui, pourquoi pas ? Je fermis les yeux, et me dit bonne nuit à moi-même pour rigoler une dernière fois.  
Revenir en haut Aller en bas
http://pandorehistory.forumperso.com/forum
Angel nayt
Poète Anonyme
Poète Anonyme
Angel nayt


Masculin
Nombre de messages : 208
Age : 28
Projet(s) en cours : Open Project
Niveau Rpg Maker : Moyen
Jeux Préférés : Morowind/Oblivion;Golden Sun; Borderlands
Date d'inscription : 11/04/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyDim 03 Oct 2010, 18:09

Originale cette histoire ! Tu as déjà fini le texte complet ?
Revenir en haut Aller en bas
http://black-light.forumactif.com
FFMan
Trouvère Follet
Trouvère Follet
FFMan


Masculin
Nombre de messages : 630
Age : 30
Projet(s) en cours : Namida Project (dévoilé)
Niveau Rpg Maker : Maîtriseur itinérant
Jeux Préférés : Final Fantasy, Ar.Tonelico, Golden Sun, Diablo et RPG
Date d'inscription : 07/01/2010

Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman EmptyDim 03 Oct 2010, 19:55

Pas encore non, là j'en suis au chapitre 4, je suis en train de l'écrire, mais j'ai pas beaucoup d'inspi c'est dernier temps, donc ça n'avance pas hélas Evil or Very Mad
Revenir en haut Aller en bas
http://pandorehistory.forumperso.com/forum
Contenu sponsorisé





Mon roman Empty
MessageSujet: Re: Mon roman   Mon roman Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Mon roman
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Roman Noir interactif
» Roman de SF hebergement en ligne

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
RPG Fusion :: SALLE DES PAS PERDUS :: Le Magazine du Forum :: Ecriture-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser